Le 12 juin 2003, nous, les travailleurs de Flaskô,
avons décidé de prendre notre avenir en main, nous avons décidé de changer le
destin que le capitalisme et les patrons nous imposent. Nous avons décidé de
récupérer l'usine et de la mettre sous contrôle ouvrier. Pendant dix ans, nous
avons lutté en défendant le mot d'ordre d’ « usine en faillite, usine
occupée » et l’usine occupée aurait dû être nationalisée et mise sous le
contrôle des travailleurs.
Bienvenu-e sur Alter Autogestion. Vous trouverez des références et des articles en français ou en castillan sur l'autogestion et l'Amérique Latine. Bonne visite !
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dimanche 16 février 2014
jeudi 16 janvier 2014
Conférence Autogestion ouvrière à Aubenas
Au Grand Café Français à Aubenas
Conférence-débat sur
l’autogestion ouvrière
à travers les expériences de récupération d’entreprises
par les travailleurs en Argentine et en Amérique latine
par les travailleurs en Argentine et en Amérique latine
Mathieu Colloghan
avec Andrés Ruggeri, Directeur du programme Faculté ouverte, université de Buenos Aires
Francisco Martinez, travailleur et président de
l’entreprise autogérée Textiles Pigüé (Argentine)
l’entreprise autogérée Textiles Pigüé (Argentine)
Lundi
27 janvier à 18 heures 30
Co-organisation Association pour
l’autogestion,
les Alternatifs-Ensemble !, SOLAL 07 et Solidaires 07/26
les Alternatifs-Ensemble !, SOLAL 07 et Solidaires 07/26
vendredi 20 décembre 2013
Rencontre Europe Méditerranée « L’Economie des travailleurs »
Vendredi 31 janvier et samedi 1er février 2014
Dans l’usine occupée Fralib – 500, avenue de Bertagne, 13420 Gémenos
Cette rencontre est une continuité des Rencontres internationales
« L’Economie des travailleurs » organisées depuis 2007 à partir de
l’expérience des entreprises récupérées et d’autres mouvements pour
l’autogestion du travail en Amérique latine.
dimanche 6 octobre 2013
La haine de l'autogestion
Nouveaux documents soviétiques sur l'écrasement du Printemps de Prague de 1968-1969
Par Vladimir-Claude Fišera*
En 2010 est paru
à Moscou en 2000 exemplaires seulement mais sans même que cette quantité
ridiculement chiche soit sérieusement distribuée, un énorme recueil de
documents en russe intitulé La crise tchécoslovaque 1967-1970 dans les
documents CC du PCUS[1]
bénéficiant du moment où Medvedev avait prise sur le pouvoir. Ce recueil est
très sélectif, occultant entre autres le rôle décisif du KGB et de son chef
Andropov, comme j'ai pu le montrer dans un article[2]. Par
contre, on y mentionne pour la première fois les réactions soviétiques au
mouvement social, à savoir aux syndicats devenus autonomes et aux conseils
d'entreprise constitués à la base dans un tiers des entreprises[3].
samedi 8 juin 2013
Jeudi 20 juin : soirée-débat autour de Vio.Me, une usine grecque récupérée par ses salariés
Entretien avec Charles Piaget, figure de la lutte des "Lip"
A l'occasion du 40 e anniversaire de l'expérience de LIP, nous reproduisons cet entretien avec Charles Piaget réalisé en 2007 par Bernard Ravenel pour Mouvements.
Par
Bernard Ravenel
Retour sur la lutte de l’usine Lip en 1973, ses expériences de pouvoir ouvrier et son rêve autogestionnaire.
- Mouvements : Vous avez été dans les années 1970 le principal dirigeant de la célèbre lutte des Lip. Quel a été votre itinéraire auparavant ? Charles Piaget : Je n’avais aucune prédisposition pour devenir un militant, mon père était un artisan horloger qui voyait plutôt d’un mauvais œil le syndicalisme. J’avais quatorze ans quand il est mort. J’ai ensuite été recueilli par une famille d’adoption, j’ai appris la mécanique et je suis allé travailler. C’était au lendemain de la guerre. À l’époque, d’ailleurs, j’étais très admiratif des États-Unis. L’Amérique, c’était un peu mon rêve, et je n’aspirais qu’à me marier et avoir des enfants. C’est au boulot que les choses ont commencé à changer. Je suis arrivé chez Lip en 1946.
dimanche 2 juin 2013
La socialisation des banques : une alternative au capitalisme financier
La crise financière, amorcée en juillet 2007, a ébranlé le système capitaliste et ne cesse d'affecter les peuples à qui l'on demande de payer l'endettement qui en a résulté. En Grèce, au Portugal, à Chypre, dans l'Etat espagnol, en France, ... les peuples résistent mais les gouvernements de ces pays se plient au diktat de la troïka. En France, la socialisation des banques est proposée par de nombreuses organisations. Pour alimenter ce débat, nous publions cette contribution de Thierry Brugvin.
Contribution à l’atelier « « démocratiser l’argent », de
l’université d’été 2012 d’Attac
Résoudre le problème de la dette suppose non
seulement de réguler les marchés financiers, mais surtout d’amorcer une sortie
du capitalisme par la socialisation des banques. Dans la mesure ou dans un
système capitaliste, le pouvoir appartient principalement aux grandes
entreprises capitalistes, les transnationales, cela n’est pas cohérent. En
effet, l’objection de croissance socialiste, suppose une baisse du
productivisme et une redistribution des richesses, or ce sont des orientations
qui s’opposent aux intérêts des transnationales. C’est pourquoi, rester dans un
système capitaliste et décider politiquement et démocratiquement de s’engager
dans une à caractère sociale, ne tiendra
jamais bien longtemps, car les transnationales capitalistes, reprendront rapidement
le dessus dans une société capitaliste, même régulée par des socialistes ou des
écologistes.
mercredi 15 février 2012
Grèce : Les Travailleurs d’Eleftherotypia sont de retour avec leur propre journal !
"Ci-dessous la traduction en francais de la "Tribune Libre" de Moissis Litsis, dirigeant du mouvement gréviste des 800 travailleurs et travailleuses du grand quotidien grec Eleftherotypia (liberte de la presse) qui vient de faire ce matin un énorme pas en avant avec la parution du journal autogéré Elefthrotypia de ses Travailleurs. Inutile de vous dire combien importante est la solidarite active au combat des travailleurs de ce journal grec. En effet, une telle expérience autogestionnaire dans la Grèce actuelle de la crise cataclysmique sociale, économique et politique, constitue un exemple tangible et très visible de ce que doit être fait partout ailleurs pour débloquer une situation qui a deja atteint les limites des luttes défensives les plus radicales".
Yorgos Mitralias
par Moissis Litsis*
Ça y est ! C’est fait! Les travailleurs d’Eleftherotypia, un des plus grands et plus prestigieux quotidiens grecs, vont de l’avant dans la grande entreprise de l’édition de leur propre journal « Les Travailleurs à Eleftherotypia » !
dimanche 27 novembre 2011
Venezuela - Les travailleurs de « La Gaviota » veulent approfondir le contrôle ouvrier
Nous publions cet article qui illustre bien les difficultés de l'exercice du contrôle ouvrier au Venezuela
En décembre 2010, les travailleurs de l’entreprises de conserves alimentaires « La Gaviota » ont organisé une grève de 21 jours. Il ne s’agissait pas seulement d’exprimer des revendications sur le travail mais aussi d’exiger des informations sur la comptabilité et de protester contre la chute et les « problèmes fréquents » dans la distribution.
Auteure : Carolina Hidalgo
Traduit et publié par Thierry Deronne sur le site La revolución vive
En décembre 2010, les travailleurs de l’entreprises de conserves alimentaires « La Gaviota » ont organisé une grève de 21 jours. Il ne s’agissait pas seulement d’exprimer des revendications sur le travail mais aussi d’exiger des informations sur la comptabilité et de protester contre la chute et les « problèmes fréquents » dans la distribution.
vendredi 3 juin 2011
Actualité de l'autogestion : débat sur le contrôle ouvrier et les contre-plans alternatifs
Contribution de
Richard Neuville
Si des conditions objectives permettent indubitablement l’accélération des processus d’appropriation collective des moyens de production, comme cela s’est notamment vérifié lors des révolutions sociales en 1917 en Russie et, surtout en 1936 avec les collectivisations spontanées en Catalogne et en Aragon, d’autres formes et modalités d’appropriation ont vu le jour ces dernières années dans des contextes bien différents. Les mouvements de récupération d’entreprises en Argentine (220 en une décennie), de l’usine sidérurgique vénézuélienne SIDOR, de l’usine de pneumatiques Hulera Euzkadi S.A, qui appartenait à Continental Tire, à El Salto au Mexique démontrent que des luttes contemporaines dans des contextes différents peuvent remettre en cause la propriété capitaliste de moyens de production et redémarrer une production sous gestion ouvrière.
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