M. Colloghan

jeudi 15 décembre 2016

Ecopla, 14 janvier 2017 : Nous serons tous là pour la reprise de l’usine !



Par Benoît Borrits (Association Autogestion)

Ce mercredi 14 décembre 2016, une assemblée de soutien aux anciens salarié-es d’Ecopla était lancée par le journal Fakir à la Bourse du travail de Grenoble. L’enjeu : l’occupation de leur usine de Saint-Vincent-de-Mercuze pour pouvoir demain préserver un savoir-faire et des emplois. Voilà maintenant deux ans que les salarié-es d’Ecopla ont monté un projet de reprise de leur entreprise en Scop qui mobilise aujourd’hui 2,7 millions d’euros. Le tribunal de commerce a préféré vendre les machines à une entreprise italienne qui les déménagera en ne laissant aucun emploi sur place, le tout dans le silence étourdissant des pouvoirs publics.

mercredi 7 décembre 2016

Autogestion & Syndicalisme



Congrès de l’Union syndicale Solidaires Ardèche / Drôme - 17 et 18 novembre 2016

Contribution : Autogestion & Syndicalisme

 Richard Neuville

« L’autogestion est à la fois un moyen de luttes frayant un chemin et un moyen de réorganisation de la société. Elle est également une culture irriguant la conscience collective »[1]. (Henri Lefebvre)

Le terme « autogestion » est assez récent[2], même si le concept a traversé l’histoire de l’émancipation humaine : la Commune, les Soviets, les collectivisations d’Aragon et Catalogne, celles d’Algérie, Lip, les récupérations d’entreprises en Argentine, etc.

Services publics et Autogestion




IIe Rencontre EuroMed de

l’Économie des travailleur-se-s

Thessalonique - 28-30 octobre 2016

Services publics et autogestion

Intervention de Richard Neuville, Association Autogestion (France) réalisée en castillan (voir ci-dessous)

Au sein de l’association Autogestion, nous pensons qu’il est nécessaire d’avoir une stratégie et un projet émancipateur pour rompre avec le système capitaliste et engager une transition pour reconquérir, développer les biens communs universels et sociaux.

Succès de la IIe rencontre euro-méditerranéenne de l’« Économie des travailleur-se-s » à Thessalonique

Par Benoît Borrits et Richard Neuville1


La deuxième rencontre euro-méditerranéenne de l’« Économie des travailleur-se-s » s'est tenue à Thessalonique, dans les locaux de l'usine autogérée de VioMe du 28 au 30 octobre 2016. Le choix du lieu avait été adopté au consensus au sein du réseau européen au printemps dernier compte tenu du contexte sociopolitique de la Grèce mais également du caractère emblématique et symbolique de l'expérience de cette usine.

mardi 6 décembre 2016

Intervención de Andrés Ruggeri en la apertura del II Encuentro Europeo de la Economía de los Trabajadores

Tesalónica – Grecia – 28/29/30-10-2016

Pensamos la autogestión como una posibilidad de construir una economía de los trabajadores, que se pueda proponer como alternativa al sistema capitalista

Edición: Mario Hernandez
Desgravación: Ana Laura Xiques

El último fin de semana de octubre se realizó en Tesalónica, al norte de Grecia, el Segundo Encuentro Euro-mediterráneo “La economía de los trabajadores y las trabajadoras” en la fábrica recuperada Viome con la presencia de más de 500 participantes de Grecia, Bosnia-Herzegovina, Croacia, Serbia, Turquía, Italia, Francia, España, Reino Unido, Euskadi, Catalunya, Polonia, Rusia y Alemania.
No faltó la presencia latinoamericana con el mencionado Andrés Ruggeri del Programa Facultad Abierta de la Facultad de FF y LL, uno de los organizadores, Hugo Cabrera de la gráfica recuperada “Campichuelo”, Juan Melchor Román de la Coordinadora Nacional de Trabajadores de la Educación (CNTE) de México, Aaron Tauss (Colombia), Silvia Espósito de Argentina (Escuela de Psicología Social “Enrique Pichon Riviere”) y quien esto escribe, Mario Hernandez.

jeudi 13 octobre 2016

Programme de la Seconde rencontre Euroméditerranéenne “L’économie des travailleurs”



28-29-30 octobre 2016
Usine VIOME
Thessalonique, Grèce

Programme

Vendredi 28 Octobre

09:00 | Café

09:30 | Enregistrement des participants et mise en place des appareils de traduction
Les participants sont invités à avoir un appareil de réception radio FM avec des écouteurs et des piles neuves ou une batterie rechargée afin de recevoir les interprétations en grec, anglais et espagnol. De nombreux téléphones portables ont aussi un récepteur FM intégré. Nous vous conseillons donc de vérifier vos téléphones avant de rechercher un récepteur radio.
Ne pas rater cette session !


mercredi 6 juillet 2016

Appel à la participation aux 2e Rencontres euro-méditerranéennes de l’économie des travailleurs



Usine Vio.Me, Thessalonique, Grèce, 28-29-30 octobre 2016

La première rencontre internationale de l’économie des travailleur-ses s’est tenue en 2007 en Argentine. Elle a réuni des travailleurs et des travailleuses d’usines récupérées et des collectifs de travail, des activistes sociaux et politiques, des syndicalistes et des universitaires. Depuis, ces rencontres internationales se tiennent tout les deux ans et  constituent un espace de rencontres, de discussions et de réflexions sur les défis auxquels les travailleur-se-s sont confronté-e-s pour défendre par l’autogestion leurs moyens de subsistance contre les attaques du capitalisme mondialisé.

Les entreprises récupérées menacées par la politique de Macri


Par Richard Neuville

Après douze années de kirchnerisme (2003-2015), la victoire du candidat néolibéral d’Alianza Cambiemos, Mauricio Macri, à l’élection présidentielle en Argentine en novembre dernier a été, à la fois, une surprise et une source d’inquiétude pour le mouvement des entreprises récupérées par les travailleur-se-s (ERT). En effet, une partie de ses acteurs avait soutenu activement la candidature de Daniel Scoli. Car, si la politique conduite par Cristina Fernández de Kirchner (2007-2015) à leur égard était loin d’être irréprochable, il existait un modus vivendi qui permettait au mouvement de continuer à croître, à se stabiliser et à bénéficier de certains programmes publics. D’ailleurs, depuis 2002, le mouvement n’a cessé de se renforcer et 41 nouvelles entreprises ont encore été récupérées en 2014-2015, portant leur nombre à 362.

lundi 16 mai 2016

Perspectives autogestionnaires des mouvements sociaux en cours




Préambule du Rapport d’activité de l’Association Autogestion

Le contexte social et politique inédit en France ne peut que nous réjouir. Celui d’un mouvement social, le plus important depuis 2010, pour le retrait d’un projet de loi du travail qui constitue une régression sociale sans précédent pour la classe ouvrière et celui d’une insurrection citoyenne à travers le mouvement Nuit Debout, qui a essaimé dans plus de deux cents villes du territoire.

samedi 14 mai 2016

Nouvelles élections et nouvel espoir dans l’Etat espagnol


Alberto Garzon (IU) et pablo Iglesias (Podemos)

Les élections générales du 20 décembre 2015 ont confirmé les données essentielles de la situation politique espagnole et, en particulier, la crise majeure du régime issue de la Transition de 1978 négociée après la mort de Franco.

Le bipartisme est fini ! Que ce soit le PP, parti de la droite postfranquiste, ou que ce soit le PSOE, aucun de ces partis n’a la majorité et le nombre de députés suffisants pour constituer un gouvernement. Une époque est révolue, de nouveaux partis ont émergé comme Podemos ou Ciudadanos. La question des alliances est devenue centrale pour la constitution d’un gouvernement.

mardi 10 mai 2016

Le Parti socialiste unifié (PSU), un parti germe pour l’autogestion



Patrick Silberstein

Quelques considérations à propos du livre de Bernard Ravenel, Quand la gauche se réinventait. Le PSU, histoire d’un parti visionnaire (1960-1989), Paris, La Découverte, 2016.

1960-1989 : trente années d’existence, c’est très peu pour un parti politique à l’aune de l’inscription longue des partis traditionnels («  ouvriers  » ou bourgeois  »), quelle que soit leur appellation (SFIO, PS…), dans l’histoire. C’est aussi un temps long, le tiers d’un siècle, surtout quand il s’agit d’un temps où tout semblait possible, un temps marqué par la lutte pour l’indépendance de l’Algérie et la révolution algérienne, la révolution coloniale, l’opposition à la guerre du Vietnam, Mai 68 et les années 70, Lip, les luttes antinucléaires, les question écologiques et du cadre de vie, les questions nationalitaires, le syndicalisme aux armées, le Printemps de Prague, le Larzac, la lutte pour le droit à l’avortement et la contraception, les paysans-travailleurs, l’émergence des «  nouveaux mouvements sociaux  », la modernisation et l’automation des systèmes productifs 1, etc.

samedi 30 avril 2016

Services publics et Autogestion



L’illustration avec la transition écologique et énergétique

La convergence nationale des collectifs de défense et de développement des services publics prépare des assises locales et nationales avec la perspective de rédiger un « Manifeste pour le Service Public du XXIe siècle » fin 2016. En vue de contribuer à ce travail d’élaboration, ce texte se veut une première contribution au débat : généraliste pour la première partie et vue sous l’angle de la transition écologique et énergétique pour la deuxième partie.

dimanche 17 avril 2016

Cooperativas y autogestión obrera

En busca de Utopia


Sam Gindin*

Este año se cumple el quinto centenario de la Utopia de Tomás Moro, el libro que introdujo el término “utopía” en el pensamiento radical en los primeros días del capitalismo. En la historia de Moro, un personaje de ficción declara que “siempre que haya propiedad privada y el dinero sea la medida de todas las cosas, muy difícilmente será posible para una comunidad gobernarse de forma justa o feliz”. Quinientos años después, esta idea –que la propiedad privada de los medios de producción es la barrera fundamental para un mundo mejor– tiene mucho predicamento en la izquierda, y son muchos los que apelan a una economía basada en el control directo de los trabajadores y de la comunidad.

samedi 16 avril 2016

Grèce/Europe : Impasses et questions stratégiques



Par Bruno Della Sudda, Arthur Leduc, Richard Neuville*

Cet Article a été publié dans la revue ContreTemps n°29, avril 2016, p.128-137.

Á l'aune du désastre du 13 juillet et des résultats électoraux du 20 septembre, était-il justifié de tant espérer après la retentissante victoire électorale de Syriza en janvier 2015 ? Pour nous, c'est oui.
Et si l'on doit retenir un seul élément de justification d'une telle réponse, c'est bien la victoire éclatante du Non au référendum du 5 juillet, qui avait suscité mépris et effroi parmi les élites des pays membres de l'UE.
Un Non qui fait écho à celui de 2005 en France et aux Pays-Bas : un Non de gauche, massif dans le monde du travail et la jeunesse. Un Non qui a couronné une campagne hautement significative, basé sur le ressort -inexploité depuis janvier, nous y reviendrons car c'est pour nous fondamental- d'une intense mobilisation citoyenne et populaire et d'une politisation profonde de la société grecque.

Nuit debout, Place de la République



Benoît Borrits

Près de deux semaines après le lancement de Nuit debout, le mouvement semble prendre racine, s’inscrire dans le temps et se démultiplier. En toile de fond, la revendication du retrait de la loi Travail, retrait souhaité par une majorité de citoyen-nes. Cette société, rongée par le chômage et la précarité, a les plus grandes difficultés à se mobiliser dans des grèves et à s’opposer à une classe politique majoritairement acquise à la « réforme ». D’où ce mouvement de citoyen-nes décidé-es à apparaître en pleine lumière et qui pose d’office la perspective d’une vraie démocratie.