Par
Benoît Borrits (Association Autogestion)
Ce mercredi 14 décembre 2016, une
assemblée de soutien aux anciens salarié-es d’Ecopla était lancée par le
journal Fakir à la Bourse du travail de Grenoble. L’enjeu : l’occupation de
leur usine de Saint-Vincent-de-Mercuze pour pouvoir demain préserver un
savoir-faire et des emplois. Voilà maintenant deux ans que les salarié-es
d’Ecopla ont monté un projet de reprise de leur entreprise en Scop qui mobilise
aujourd’hui 2,7 millions d’euros. Le tribunal de commerce a préféré vendre les
machines à une entreprise italienne qui les déménagera en ne laissant aucun emploi
sur place, le tout dans le silence étourdissant des pouvoirs publics.