M. Colloghan
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dimanche 7 février 2016

“No se puede transformar la realidad radicalmente solo desde una lógica institucional”



Entrevista a Franck Gaudichaud, investigador y docente, editor del libro “América Latina. Emancipaciones en construcción”

Resumen, Chile


A fines del 2015, el investigador y docente Franck Gaudichaud publicó en Chile el libro “América Latina. Emancipaciones en construcción”

(http://americaenmovimiento.cl/america-latina/), el cual consiste en una compilación de textos de distintos autores, respecto al devenir de diversas iniciativas políticas desarrolladas en nuestro continente. Venezuela, Colombia, Chile, Argentina, Ecuador, Uruguay, México, Brasil y Bolivia están presentes a partir de estos relatos, introducidos por un estudio general del compilador. A partir de la lectura de esta obra, Resumen conversó con él y aquí está el registro.

dimanche 18 janvier 2015

Luttes écologiques citoyennes en Argentine et en Amérique latine

RÉUNION PUBLIQUE

VENDREDI 23 JANVIER
SAINT ETIENNE DE BOULOGNE
À 20h - Salle polyvalente

LUTTES ÉCOLOGIQUES CITOYENNES
contre le gaz de schiste et contre les différentes formes d’extractivisme en Argentine et en Amérique latine

jeudi 13 novembre 2014

« L’économie des travailleur-se-s », une rencontre sud-américaine porteuse de perspectives


Par Richard Neuville

La première rencontre sud-américaine de « L’économie des travailleur-se-s » s’est tenue les 3 et 4 octobre en Argentine. Elle s’inscrivait dans le prolongement de son homologue européenne réunie à Gémenos début 2014 et précédait celle de la région nord et centre-américaine / Caraïbes prévue les 7 et 8 novembre prochains à Mexico. L’objectif est désormais de réussir la convergence de ses trois initiatives régionales à l’occasion de la prochaine rencontre internationale biennale qui se déroulera dans l’usine VTELCA (Venezolana de Telecomunicaciones) à Punto Fijo au Venezuela en juillet 2015[1]. L’association pour l’autogestion, représentée à Pigüé par l’auteur de cet article, se mobilisera dans les prochains mois pour que le continent européen soit dignement représenté pour cette Ve rencontre mondiale.


dimanche 27 juillet 2014

Débats sur une stratégie altermondialiste en Amérique latine (Suite)



Deuxième partie : la situation en Argentine et au Chili

Par Gus et Elise Massiah

Après un premier volet consacré à la situation globale en Amérique latine, nous publions ici la synthèse des discussions suscitées autour du livre Une stratégie altermondialiste et des notes prises par leurs auteurs Gus et Elise Massiah, lors des débats organisés en 2013 avec divers mouvements, collectifs et organisations sociales en Argentine et au Chili. Publication initiale sur le site ContreTemps (voir URL ci-dessous).

LA SITUATION EN ARGENTINE


Les discussions,1 dans les réunions de débat public et dans les séances de travail ont porté sur la situation en Argentine et en Amérique Latine, la crise en Europe, le processus des forums sociaux, la stratégie altermondialiste.

lundi 28 avril 2014

Plus de 60 entreprises récupérées ces trois dernières années en Argentine


Par Richard Neuville

La quatrième enquête nationale sur les entreprises récupérées par les travailleurs (ERT) réalisée par le programme « Faculté ouverte » de l’université de Buenos Aires confirme que le mouvement argentin des entreprises récupérées s’inscrit dans la durée. Depuis 2001, plus de 300 entreprises en faillite ou abandonnées par leurs propriétaires ont été reconverties par leurs ancien-ne-s travailleur-se-s et parmi elles, 60 l’ont été sur les trois dernières années. Si l’incertitude juridique autour de ces processus reste forte, il apparait que la voie de la récupération par les salariés reste une option valide de plus en plus soutenue par les syndicats.

Comme le déclarait José Abellí en 2009, le phénomène de récupération d’entreprises par les travailleurs est aujourd’hui bien ancré dans la classe ouvrière argentine : « Aujourd’hui, quel que soit l’endroit dans le pays, lorsqu’une entreprise ferme, les travailleurs brandissent le drapeau de l’autogestion. C’est le grand acquis de la lutte de la classe ouvrière argentine »[1]. Il n’est donc pas qu’un lointain souvenir de la crise de 2001 comme le confirmait également Andrés Ruggeri en 2010 « les entreprises récupérées par les travailleurs, non seulement, n’ont pas disparu mais elles se sont converties en une option que les travailleurs reconnaissent comme valide, malgré toutes les difficultés, plutôt que de se résigner à la fermeture des entreprises »[2].


vendredi 18 octobre 2013

Extractivismo, despojo y crisis climática

Parution de ce livre en Argentine - Ediciones Herramienta

Voir ci-dessous la table de matières du dernier livre publié par le GEAL (Groupe d’Etudes sur l’Amérique Latine et les Caraïbes). Il s’agit d’une étude sur les conflits environnementaux et les résistances des mouvements sociaux latino-américains contre les industries dites extractivistes. Le livre propose aussi un discussion sur l’impact de la crise en Amérique Latine et son lien avec l’approfondissement des logiques de dépossession en cours dans la région.

samedi 12 octobre 2013

Une notion à approfondir, celle de « pouvoir populaire constituant »

Note de lecture de Didier Epsztajn* relative au livre de Franck Gaudichaud "Chili 1970-1973 - Mille jours qui ébranlèrent le monde", dont nous avions annoncé la parution le mois dernier.

Comme l’indique Michael Löwy, dans son introduction : « Il est rare de lire un travail porté par autant de conviction dans l’effort pour donner la parole à celles et ceux « d’en bas », en rupture avec les visions traditionnelles, essentiellement institutionnalistes, de la tragique mais passionnante expérience chilienne ». Le travail de Franck Gaudichaud sur « la tentative de créer, à partir des bases, un embryon de « pouvoir populaire », un début de « pouvoir constituant » comme il le nomme » est une indispensable exploration pour analyser, tenter de comprendre, discuter les situations socio-politiques et leurs contradictions, les possibles ouverts et les orientations politiques qui s’y affrontèrent… 

lundi 9 septembre 2013

Chili 1970-1973 : parution de deux ouvrages de Franck Gaudichaud

Venceremos !
Analyses et documents sur le pouvoir populaire au Chili (1970-1973)

Editions Syllepse, Collection "Coyoacán"
Auteur: Gaudichaud Franck
Pages : 192 pages / 10 €
Présentation

Il y a quarante ans, le putsch militaire mettait un terme à trois années d’une expérience sans précédent. Pour la bourgeoisie chilienne comme pour les dirigeants des États-Unis, il fallait briser le rêve de Salvador Allende et de l’Unité populaire avant qu’il ne soit trop tard. Avant que le pouvoir populaire ne se développe encore plus...

lundi 1 novembre 2010

Le mouvement de contre-culture allemand

Richard Neuville *

Entre 1975 et 1989, près de onze millions et demi d’allemands ont participé à de nouvelles formes de mobilisations : antinucléaires, pacifistes, écologistes, antiracistes, de solidarité, d’occupation, féministes, homosexuelles et contre-culturelles. (Koopmans - 1995 : 53) . Il s’agit du plus fort taux de mobilisation alternative en Europe occidentale. Dans ce climat de contestation générale, les nombreuses occupations d’immeubles appartenant, le plus souvent, à des banques ou des entreprises contribuent aux fréquents affrontements avec la police, au renforcement de la criminalisation et à un haut degré de confrontation politique avec le pouvoir.

Au milieu des années 70, des « communes » se créent à Berlin (comme la Kommune I ou la Wieland Kommune). Elles sont liées directement au mouvement étudiant et aux styles de vie de la contre-culture (par exemple des groupes formés pour la légalisation de la marijuana), mais également à la gauche radicale extraparlementaire qui, pour une partie, est à l’origine des groupes armés comme la RAF (Fraction armée rouge) au début de la décennie. Cependant, le mouvement d’occupations et les groupes autonomes prennent leurs distances, tout au moins au début, avec les organisations armées. Les squatters et les autonomes forment néanmoins les ailes les plus radicales des nouveaux mouvements sociaux allemands. Ces groupes créent des espaces de contre-culture dans les immeubles occupés et s’affrontent régulièrement avec la police lors des fréquentes protestations ou tentatives d’expulsion.  

samedi 14 novembre 2009

El concepto “movimiento social” a la luz de los debates y la experiencia latinoamericana recientes

José Seoane*, Emilio Taddei** y Clara Algranati***

Introducción
En las últimas dos décadas nuestra América Latina y Caribeña se ha vistatravesada y conmovida por la emergencia de significativos movimientos sociales de raíz popular que en confrontación con el modelo neoliberal implantado en la región cumplieron un papel central en su cuestionamiento y en las transformaciones sociales y cambios políticos acontecidos recientemente en muchos de nuestros países. La consecuente revitalización de los estudios y debates latinoamericanos sobre estas experiencias, tanto en el ámbito académico como político, le otorgaron una creciente centralidad a las temáticas del conflicto y las movilizaciones colectivas que en el pasado reciente habían sido marginadas y casi expulsadas de la ciudadela docta bajo el imperio del pensamiento único.En este sentido, el presente texto aspira a presentar algunas consideraciones respecto del derrotero que en este proceso le cupo al concepto de “movimiento social”, y, en particular, en relación a los desafíos que se plantean al campo del pensamiento crítico.
Así, la primera indagación sobre las significaciones y los contenidos que este concepto ha despertado nos confronta con la constatación de que el mismo reviste, en gran medida por la naturaleza conflictiva de la práctica social a la que refiere, un carácter polisémico. Esta indeterminación resulta, por lo menos, de una doble cuestión: de las confrontaciones teóricas que despierta, por un lado, y de los diferentes contextos sociohistóricos que inspiran su uso, por el otro.

vendredi 13 novembre 2009

El nuevo internacionalismo y los desafíos de los movimientos populares latinoamericanos frente a la crisis capitalista

José Seoane* y Emilio Taddei**


Introducción.
En noviembre de 1999 la “Batalla de Seattle” contra la tercera reunión ministerial de la Organización Mundial de Comercio (OMC, bautizada “Ronda del Milenio”) marcó el “acta fundacional” del movimiento altermundialista. Hoy, una década después de su “bautismo de fuego” en la escena internacional, este movimiento enfrenta la salida impulsada por los poderes sistémicos a la actual crisis capitalista que amenaza con profundizar los efectos y tendencias confrontados diez años atrás.
Asistimos, en la esfera político-institucional, a una tentativa de relegitimación del actual patrón de poder mundial (Quijano, 2000), que encuentra en la creación del G 20 su iniciativa más publicitada. De esta manera, se pretende ampliar la base de legitimidad y “gobernabilidad” del sistema mundo capitalista mediante la incorporación subordinada de las élites económicas y políticas de algunos países de la llamada “periferia” al otrora selecto club de las ocho potencias económicas, que por cierto no se ha extinguido. Este promocionado nacimiento del G 20 persigue limitar los efectos del cuestionamiento antisistémico al carácter profundamente antidemocrático del régimen de gobierno mundial, denunciado por los movimientos del Sur Global (Bello, 2007).
En el terreno económico las tentativas por recomponer la legitimidad de los mercados financieros se materializaron primero en la realización de rescates millonarios de bancos y de muchas empresas transnacionales, sin que esto haya evitado el despido de millones de trabajadoras y trabajadores en todo el mundo. Se invoca ahora en los discursos oficiales la promoción de una “nueva era de desarrollo” y de prosperidad económica mundial, cuyos supuestos beneficios permitirían mitigar definitivamente los padecimientos sociales amplificados por la actual crisis. Sin embargo, esta respuesta supondrá la agudización de tres tendencias ya presentes: la profundización de los esquemas de recolonización asociados a la
explotación de los bienes comunes de la naturaleza, la agudización de las prácticas de “acumulación por desposesión” (Harvey, 2004) y la creciente difusión de los procesos de militarización a escala planetaria orientados a controlar y reprimir los procesos de resistencia social contra los efectos socioambientales y laborales generados por la crisis capitalista. La potencial agudización de estas tendencias acentuará el carácter antidemocrático y represivo que ya asume la globalización liberal en distintos países. Ello constituye un nuevo y significativo desafío para el movimiento altermundialista, así como para las organizaciones y experiencias populares y antisistémicas en general y el conjunto de la humanidad.