Benoît
Borrits
Près
de deux semaines après le lancement de Nuit debout, le mouvement semble prendre
racine, s’inscrire dans le temps et se démultiplier. En toile de fond, la
revendication du retrait de la loi Travail, retrait souhaité par une majorité
de citoyen-nes. Cette société, rongée par le chômage et la précarité, a les
plus grandes difficultés à se mobiliser dans des grèves et à s’opposer à une
classe politique majoritairement acquise à la « réforme ». D’où ce mouvement de
citoyen-nes décidé-es à apparaître en pleine lumière et qui pose d’office la
perspective d’une vraie démocratie.