M. Colloghan
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samedi 20 février 2016

Construire le Buen Vivir-Sumak Kawsay



Par Alberto Acosta *
(Traduction Richard Neuville) 

En partant d’une critique rénovée de l’idée de développement, l’Amérique latine a engagé un processus intéressant pour renouer avec ses origines. D’un coté, elle maintient et récupère une tradition historique de critiques et de questionnements sur le développement, mais élaborés et présentés depuis longtemps, ces réflexions n’ont pas été actualisées et ont été menacées par l’oubli. De l’autre, de nouvelles conceptions émergent, elles émanent des peuples autochtones et des nationalités ancestrales de l’Abya Yala et se complètent avec des apports provenant d’autres régions de la Terre.

mercredi 11 septembre 2013

La croissance ou la mort, ¡compañero!

Par Hervé Do Alto

MARDI 10 SEPTEMBRE 2013

C’EST L’AMÉRIQUE!
 
Il y a quelques mois, nous dressions un constat préoccupant quant au fait que les gouvernements de gauche latino-américains, censés incarner la rupture avec le néolibéralisme, n’en avaient pas moins conservé l’un de ses fétiches les plus vénérés comme référence centrale de leur politique, en l’occurrence, le taux de croissance1. Partout en Amérique latine, la croissance apparaît comme un leitmotiv justifiant un retour à un modèle économique fondé sur les principes des politiques de développement promues dans les années 1950 et 1960 par la Commission économique pour l’Amérique latine (CEPAL): réhabilitation du rôle de l’Etat dans l’économie – et donc des compagnies publiques au détriment des multinationales –, exploitation et industrialisation des matières premières. 
 

lundi 15 juillet 2013

Dia mundial contra la minería - 22 de julio

Un dia verdaderamente mundial! Con más detalles...

LLAMADO A LOS PUEBLOS A MANIFESTARSE: EN DEFENSA DEL AGUA Y LA VIDA. Se convoca a los pueblos a manifestarse el día 22 de Julio en el marco del Dia Mundial contra la mineria, en una jornada internacional de resistencia a favor del agua y la vida, en defensa de un ambiente sano y equilibrado, libre de tóxicos y radioactivos, en defensa de la Madre tierra, en defensa de los glaciares, ríos, mares y cordilleras. Adhesiones : acciones.noalamina@gmail.com

dimanche 23 juin 2013

Ecosocialisme et "buen vivir": la Déclaration de Quito

Du 10 au 12 juin, Quito (Equateur) accueillait un colloque sur le thème "Crise de civilisation, écosocialisme et 'buen vivir'". Organisé par l'Institut National des Hautes Etudes (IAEN), cette rencontre avait pour but de favoriser les convergences entre l'écosocialisme et les idées du "buen vivir" (ou des autres systèmes de pensée analogues). Les trois jours de débats intenses ainsi que la séance de debriefing avec les organisateurs et certains ministres ont permis de cerner les potentialités, les défis, les difficultés et les ambiguïtés de la "révolution citoyenne" menée en Equateur par le président Correa et son équipe. Notre camarade Daniel Tanuro était invité à intervenir dans ce séminaire sur le thème de l'échec des politiques climatiques capitalistes et de l'alternative écosocialiste pour une transition énergétique vers les renouvelables. Son débat avec le Secrétaire au Plan, Fander Falconi, a montré à quel point ce sujet est sensible, voire polémique, dans un pays du Sud qui mise sur les exportations d'hydrocarbures et de ressources minières pour financer son développement. Nous publions ci-dessous la déclaration adoptée par les intervenant-e-s à l'issue de leurs travaux. (LCR-web)

dimanche 17 février 2013

Équateur : ''révolution citoyenne'', modéle extractiviste et gauches critiques

Entretien avec Alberto Acosta, candidat de l'Unité Plurinationale des Gauches à l'élection présidentielle *
par Franck Gaudichaud /  REVUE CONTRETEMPS - www.contretemps.eu
Traduit de l'espagnol (Équateur) par Robert March

La « révolution citoyenne » en Équateur est l'un des symboles des expériences post-néolibérales sud-américaines et le gouvernement de Rafael Correa est souvent évoqué comme une référence par de nombreuses gauches européennes. Les prochaines élections présidentielles auront lieu dans ce pays le 17 février 2013, dans une conjoncture politique où l'opposition conservatrice a été incapable de présenter une candidature unique et alors que le gouvernement conserve une très forte avance dans les enquêtes d'opinions, mais avec une baisse notable après 6 ans de pouvoir. Il y a deux ans, nous avions établit un premier bilan critique de l'expérience équatorienne au cours d'une conversation avec l'intellectuel et ex-président de l'Assemblée constituante, Alberto Acosta (1). 

samedi 12 janvier 2013

Le mouvement coopératif, entreprises récupérées, situation au Paraguay

8° édition des Rencontres solidaires
Conférences et débats, projection de films

Les Rencontres Solidaires, organisées par ASPAS chaque année, se dérouleront les 17 et 18 janvier 2013, à Marseille, Maison de la région, salle de l'auditorium, 61 la Canebière.

dimanche 6 janvier 2013

Amériques latines : émancipations en construction

Collection " LES CAHIERS DE L'EMANCIPATION"
Auteur: Gaudichaud Franck (Coord.)
Parution : Janvier 2013
Pages : 130 pages
Format : 115 x 190
ISBN : 978284950362
Prix : 8 €
Présentation : Depuis plus d’une décennie, l’Amérique latine apparaît comme une « zone de tempêtes » du système-monde capitaliste. La région a connu d’importantes mobilisations collectives contre les conséquences du néolibéralisme, avec parfois des dynamiques de luttes ayant abouti à la démission de gouvernements considérés comme illégitimes ou à la remise en cause partielle du pouvoir des transnationales.

vendredi 7 octobre 2011

ECUADOR Y BOLIVIA FRENTE A LA COLONIALIDAD DEL CAPITALISMO VERDE

Katu Arkonada y Alejandra Santillana*

En Ecuador y Bolivia, procesos desde donde hablamos y en los que militamos, enfrentamos el complejo reto de cambiar el curso de la historia entre el Norte y el Sur, que nos ha otorgado desde la colonia y el surgimiento de los Estados incompletos y fallidos, el trágico papel de exportadores de materias primas.

lundi 9 mai 2011

Equateur : Nouvelle victoire électorale de la "révolution citoyenne" contre les médias privés

Thierry Deronne
samedi 7 mai 2011

Le président de l’Equateur Rafael Correa a célébré la victoire populaire obtenue lors du référendum organisé ce samedi 7 mai 2011. Le Conseil électoral national annonce un score à peu près définitif de 61% des équatoriens ayant voté pour le “Oui” aux dix questions qui leur étaient proposées, soit une victoire du "Oui" dans 18 provinces sur 24. Correa a rappelé que ce scrutin est la huitième victoire consécutive de la Révolution Citoyenne. “Je remercie les 11 millions d’équatoriens qui ont participé et qui ont appuyé cette initiative.”

samedi 9 octobre 2010

Coup d'Etat ou coup d'essai en Equateur

Pour tenter de mieux comprendre ce qui s'est passé en Equateur le 30 septembre

Dossier Equateur sur le site de Mémoires des luttes

http://www.medelu.org/spip.php?rubrique69
avec notamment les articles de :
Maurice Lemoine
http://www.medelu.org/spip.php?article624
Atilio Boron
http://www.medelu.org/spip.php?article627
Pablo Stefanini
http://www.medelu.org/spip.php?article630

et une cinquantaine d'articles en castillan sur le site de Rebelion
http://www.rebelion.org/apartado.php?id=361   

samedi 11 septembre 2010

Fonds Yasuní-ITT (Equateur) : une première initiative concrète pour agir pour le climat


Richard Neuville
(Article paru dans Rouge et Vert n°311)

Chargé de réfléchir sur les avancées et les limites du Protocole de Kyoto, le Sommet mondial de Copenhague, en décembre 2009, a été un échec patent et a démontré clairement que les intérêts économiques des pays riches prédominent sur l’avenir de la planète. Les Etats-Unis et la Chine, avec la complicité de 28 pays, y ont imposé leur loi. Heureusement la conférence alternative sur le changement climatique de Cochabamba (Bolivie) en avril, qui réunissait principalement des mouvements sociaux et des ONG, a permis la ratification de « l’accord des peuples » et le renforcement d’un mouvement pour la justice climatique. Dans ce contexte, l’initiative Yasuni-ITT en Equateur doit retenir toute notre attention car elle revêt un caractère original et tend à inverser la tendance productiviste qui a prévalue depuis deux siècles. En effet, les mots et les déclarations d’intention ne suffisent plus, il importe d’agir vite contre le réchauffement global et le changement climatique pour l’avenir des générations futures.

lundi 14 juin 2010

Appel national en faveur de l’Initiative Yasuni-ITT en Équateur

Photo extraite du site officiel : http://yasuni-itt.gob.ec/  
Laissons le pétrole sous terre dans le parc Yasuni !


Nous, citoyens, militants pour l’environnement, collectifs et organisations écologistes, associations, partis politiques et syndicats, dénonçons l’échec du Sommet de Copenhague et appelons le gouvernement français et l’Union européenne à soutenir l’initiative Yasuni-ITT en
Equateur.
Le projet ITT (sigle venant du nom des trois forages d’exploration qui se trouvent dans la zone : Ishpingo-Tambococha-Tiputini), porté par des mouvements sociaux, est une des initiatives proposée par gouvernement équatorien afin de lutter contre le réchauffement climatique global. Il s’agit de ne pas exploiter quelque 850 millions de barils de pétrole situés dans le Parc Yasuní, une réserve naturelle qui contient une des plus importantes biodiversité dans le monde et qui est habitée par des communautés indigènes d’Amazonie, les Tagaeri, les Taromenane et les Oñamenane (des peuples indigènes qui vivent en isolement volontaire et qui font partie de la nationalité Waorani) .

dimanche 18 avril 2010

Amazonie équatorienne: le pétrole menace la Réserve de Biosphère Sumaco

Réserve de Biosphère Sumaco

Le gouvernement équatorien fut un pionnier dans le développement des alternatives aux exploitations de pétrole avec son projet « Laissons le Pétrole Sous Terre » dans le Parc National Yasuni en Amazonie équatorienne. Ce projet fut établi pour protéger le Parc National des exploitations de pétrole et pour obtenir des compensations de la communauté internationale pour conserver la biodiversité et les groupes indigènes qui habitent cette zone.
Mais des zones d’une biodiversité de valeur comparable ont été cédées à des multinationales du pétrole pas loin Yasuni. Dans sa recherche de revenus, le gouvernement national a cédé Block 20, aussi connu sous le nom de Pungarayacu, pour de l’extraction de pétrole lourd. Le champ d’huile de Pungarayacu est de 146 000 hectares, incluant des zones peuplées et protégées comme la Réserve de Biosphère Sumaco.

À propos du modèle néolibéral équatorien

Des groupes indigènes s’opposent à Rafael Correa
Par Roger Burbach

Alors qu’il entame sa quatrième année à la tête de l’Etat équatorien, Rafael Correa fait aujourd’hui face à un défi majeur de la part de certains des acteurs sociaux qui l’ont propulsé au pouvoir, sur fond d’exploitation des ressources naturelles.
Lors d’un discours adressé à l’ensemble de ses concitoyens début janvier, Correa a exprimé tout son courroux concernant « une série de conflits à venir ce mois-ci, parmi lesquels des mobilisations des populations indigènes, des ouvriers, des conflits à propos de la politique de communication, et même, des différends avec les forces armées. »

samedi 31 octobre 2009

(4) Equateur - La roue de l’histoire tourne au Venezuela, en Équateur et en Bolivie

Eric Toussaint *

IV. La révolution citoyenne en Équateur

Lors des élections générales du 26 avril 2009, les Équatoriens ont donné un nouveau mandat présidentiel de quatre ans à Rafael Correa qui a obtenu 55 % des voix et devancé de plus de 20 points Lucio Gutierrez, son principal adversaire, l’ancien président renversé par une mobilisation populaire en 2005.
A la tête de ce qu’il appelle lui-même un « processus de révolution citoyenne », Rafael Correa a déjà gagné plusieurs suffrages importants. Élu président fin 2006, il a remporté en avril 2007, avec 82 % de « Oui », le référendum sur la convocation d’élections générales afin de désigner les membres d’une Assemblée constituante (à l’époque tout l’establishment et tous les medias s’opposaient à lui). En septembre 2007, les électeurs ont donné la majorité de l’Assemblée constituante aux candidats du mouvement País, le nouveau mouvement politique de Rafael Correa, et aux partis de gauche qui soutenaient son projet. Le texte de la nouvelle Constitution a été approuvé par les « assembléistes » en juillet 2008 après huit mois d’élaboration démocratique au cours de laquelle les élus de l’opposition ont eu tout le loisir de faire des propositions. Ce projet de Constitution, élaboré avec une grande participation de la société civile, a ensuite été soumis à un référendum le 28 septembre 2008. Il a été approuvé par plus de 60 % des votants. Les élections du 26 avril ont donc confirmé le soutien populaire dont bénéficie Rafael Correa et les partis qui lui sont alliés.