M. Colloghan
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samedi 5 mars 2016

Les défis démocratiques de la transition écologique et énergétique

Par Richard Neuville

Dans sa critique du déficit démocratique du système parlementaire, André Gorz pointait avec clairvoyance l’écueil du bureaucratisme qui ne pourra être évité que par un éco-socialisme efficace et réaliste reposant sur des réformes révolutionnaires graduelles. Il mettait également en exergue les limites de la démocratie parlementaire et estimait que si : « Le suffrage donne le droit de gouverner, il n’en donne pas le pouvoir » (Gorz, 1975: 72). Pourtant la mystification du concept de démocratie indirecte tend à se perpétuer en déniant tout exercice de pouvoir populaire sur l’organisation de la société, en ne laissant aux citoyen-ne-s que la possibilité de désigner leurs représentant-e-s tous les cinq ans. Ainsi, les intérêts suprêmes de l’Etat capitaliste sont bien préservés (Munster, 2008).

vendredi 18 octobre 2013

Extractivismo, despojo y crisis climática

Parution de ce livre en Argentine - Ediciones Herramienta

Voir ci-dessous la table de matières du dernier livre publié par le GEAL (Groupe d’Etudes sur l’Amérique Latine et les Caraïbes). Il s’agit d’une étude sur les conflits environnementaux et les résistances des mouvements sociaux latino-américains contre les industries dites extractivistes. Le livre propose aussi un discussion sur l’impact de la crise en Amérique Latine et son lien avec l’approfondissement des logiques de dépossession en cours dans la région.

mardi 30 avril 2013

Espace climat : Pour reprendre notre avenir en main, nous devons changer le présent !

Le système capitaliste a exploité et abusé la nature, poussant la planète à ses limites, tant est si bien que le climat est l’objet de fondamentales et dangereuses transformations.
Aujourd’hui, la gravité et la multiplicité des dérèglements climatiques – sécheresses, désertification, inondations, ouragans, typhons, feus de forêts, fonte des glaciers et de la banquise – indiquent que la planète brûle. Ces variations extrêmes ont des effets directs sur les humains, que ce soit à travers les décès, les pertes de moyens de subsistance, de cultures ou de maisons, conduisant à des déplacements de population sous la forme de migrations forcées ou de réfugiés climatiques, avec une ampleur sans précédent.

dimanche 24 juin 2012

RAGA : Premières rencontres internationales rouges et vertes


Le rassemblement, c’est maintenant !
RAGA à Istanbul du 5 au 8 juillet 2012
Les Alternatifs et la rencontre internationale Alternative Rouge Et Verte (Red And Green Aternative, RAGA) de juillet 2012.

Une première rencontre internationale rouge et verte se déroulera du 5 au 8 Juillet 2012 à Istanbul. Elle est co-organisée par plusieurs organisations, dont les Alternatifs. Sa finalité est d’échanger, débattre, organiser et coordonner des mouvements rouges et verts au niveau international.

samedi 26 novembre 2011

Durban : face à l'emballement climatique et l'inaction gouvernementale


Le paysage des négociations climatiques qui s’ouvrent à Durban (28 novembre-9 décembre 2011) est sombre. Les pays industriels ne respectent pas les modestes engagements pris à Kyoto en 1997. Les émissions de gaz à effet de serre ont augmenté de 6 % en 2010 par rapport à 2009, dépassant le pire des scénarios du GIEC. Les transferts financiers visant à contenir le changement climatique et à s’adapter sont toujours attendus et aucun accord n’a été trouvé pour l'organisation du Fonds vert pour le climat. Le seul traité international dont nous disposons, le protocole de Kyoto, est vidé de sa substance : aucun engagement contraignant de réductions d'émissions n'est pris pour l'après-2012. L’échéance pour un nouveau traité est repoussée au mieux à 2020, au moment où le GIEC fait le lien entre le changement climatique et les événements météorologiques extrêmes, inondations, ouragans, sécheresse, orages violents !

samedi 14 mai 2011

Notre-Dame des Landes : 3 jours de résistance !

Pour un autre choix de société !
Rdv les 8 - 9 et 10 juillet 2011
Energie et climat
Souveraineté alimentaire
Justice sociale

mardi 8 mars 2011

Gaz de schiste : l'Ardèche est entrée en résistance !

Cet article a été rédigé pour Rouge et Vert le 5 mars
Richard Neuville

Révélés publiquement au cours de la deuxième quinzaine de décembre 2010, les permis d’exploration et d’extraction des gaz de schiste délivrés dans la plus grande discrétion à des compagnies extractives par le Ministère de l’écologie neuf mois plus tôt allaient mettre en émoi la population de l’Ardèche. Rapidement, des associations environnementales (FRAPNA, Vigi-nature, etc.) et des écologistes (EELV et autres) affutent leurs argumentaires et programment des premières réunions publiques pour informer et sensibiliser la population. Les Alternatifs en appellent à la création d’un collectif large. En quelques semaines, la mobilisation va croître très rapidement grâce à la création d’un collectif unitaire et atteindre un niveau de contestation inégalée en Ardèche méridionale le 26 février lors de la manifestation organisée à Villeneuve de Berg. Ce jour-là, c’est tout un peuple qui s’est levé contre l’arbitraire technocratique et qui est entré en résistance active. 

mardi 1 mars 2011

« No gazaran » : la mobilisation contre les gaz de schiste s’amplifie

http://www.bastamag.net/article1451.html


Par Maxime Combes (1er mars 2011)

Ils étaient plus de 10.000 à manifester le 26 février à Villeneuve-de-Berg (Ardèche). La mobilisation contre l’extraction du gaz de schiste prend de l’ampleur, et la résistance s’organise : actions non-violentes, procédures juridiques pour annuler les permis d’exploration, campement sur les sites concernés et grand rassemblement citoyen sont en projet. Avec un objectif : au-delà des problèmes posés par le gaz de schiste, engager un débat sur l’avenir énergétique de nos sociétés.

lundi 20 décembre 2010

Ces villes qui tentent de se libérer du pétrole

Sophie Chapelle
Cet article sur les villes en transition aux Etats-Unis et initialement publié sur Bastamag.net est reproduit ici avec une vidéo réalisée dans le cadre du projet Alter-Echos.
http://alter-echos.org/grand-angle/ces-villes-qui-tentent-de-se-liberer-du-petrole/



Aux pieds des montagnes Rocheuses, dans le Colorado, la ville de Boulder, tente l’impossible : se libérer du pétrole au pays des road movies, des drive in, de l’essence peu chère… et des plus grosses émissions de gaz à effet de serre par habitant au monde. L’objectif, pour les 300.000 résidents de ce bastion démocrate, est de passer d’une consommation annuelle de neuf barils de pétrole par personne, à un seul.
L’une des chevilles ouvrières de cette révolution locale s’appelle Michael Brownlee. Ancien journaliste, il a été chercher l’inspiration en Grande-Bretagne, là où est né un étrange mouvement, celui des « villes en transition ». Le concept est lancé en 2006 par un enseignant en permaculture, Rob Hopkins. Celui-ci demande à ses étudiants d’identifier les dépendances au pétrole de la ville de Kinsale, dans le Sud de l’Irlande. Dans la foulée, les chercheurs élaborent un scénario de descente énergétique ambitieux, mais réaliste, d’ici 2030. C’est de cette expérience qu’émerge le concept de « transition ». Le défi est majeur : éviter aux populations les dramatiques conséquences d’un pic pétrolier trop brutal (l’épuisement progressif des ressources pétrolières) et contribuer concrètement à la lutte contre les dérèglements climatiques, sans attendre d’hypothétiques accords internationaux. Le Manuel de Transition : De la dépendance au pétrole à la résilience locale de Rob Hopkins vient d’ailleurs d’être traduit en français (aux éditions Ecosociété avec la revue Silence).

samedi 11 décembre 2010

Le Mexique, symbole de l’hypocrisie écologique

Conférence de Cancún
Par Sophie Chapelle (7 décembre 2010)

À Cancún, on n’est pas à un paradoxe près. La station balnéaire qui accueille les négociations sur le climat est ravagée depuis 35 ans par une frénésie immobilière, au mépris de l’écologie. De nombreuses populations mexicaines sont victimes de désastres socio-environnementaux. Pour dénoncer les décisions du gouvernement qui ont entrainé « un des plus hauts niveaux de dévastation environnementale de la planète », des caravanes ont sillonné le pays, en amont des négociations.

Nos gouvernements ont-ils décidé d’user de l’ironie ? Le choix de Cancún (Mexique) comme ville d’accueil des négociations sur le climat prête à la réflexion. Ou à la colère. Au cœur de la lagune, des forêts vierges et des plages immaculées, se sont élevées des centaines de tonnes de béton, d’acier et de verre. En l’espace de 35 ans, politiciens, promoteurs et transnationales ont fait de Cancún, « le rêve des banquiers » [1]. Pas moins de 36.000 chambres d’hôtel ont été construites depuis 1975 fragilisant la côte et l’exposant aux déchaînements de la nature.

samedi 11 septembre 2010

Fonds Yasuní-ITT (Equateur) : une première initiative concrète pour agir pour le climat


Richard Neuville
(Article paru dans Rouge et Vert n°311)

Chargé de réfléchir sur les avancées et les limites du Protocole de Kyoto, le Sommet mondial de Copenhague, en décembre 2009, a été un échec patent et a démontré clairement que les intérêts économiques des pays riches prédominent sur l’avenir de la planète. Les Etats-Unis et la Chine, avec la complicité de 28 pays, y ont imposé leur loi. Heureusement la conférence alternative sur le changement climatique de Cochabamba (Bolivie) en avril, qui réunissait principalement des mouvements sociaux et des ONG, a permis la ratification de « l’accord des peuples » et le renforcement d’un mouvement pour la justice climatique. Dans ce contexte, l’initiative Yasuni-ITT en Equateur doit retenir toute notre attention car elle revêt un caractère original et tend à inverser la tendance productiviste qui a prévalue depuis deux siècles. En effet, les mots et les déclarations d’intention ne suffisent plus, il importe d’agir vite contre le réchauffement global et le changement climatique pour l’avenir des générations futures.

lundi 14 juin 2010

Appel national en faveur de l’Initiative Yasuni-ITT en Équateur

Photo extraite du site officiel : http://yasuni-itt.gob.ec/  
Laissons le pétrole sous terre dans le parc Yasuni !


Nous, citoyens, militants pour l’environnement, collectifs et organisations écologistes, associations, partis politiques et syndicats, dénonçons l’échec du Sommet de Copenhague et appelons le gouvernement français et l’Union européenne à soutenir l’initiative Yasuni-ITT en
Equateur.
Le projet ITT (sigle venant du nom des trois forages d’exploration qui se trouvent dans la zone : Ishpingo-Tambococha-Tiputini), porté par des mouvements sociaux, est une des initiatives proposée par gouvernement équatorien afin de lutter contre le réchauffement climatique global. Il s’agit de ne pas exploiter quelque 850 millions de barils de pétrole situés dans le Parc Yasuní, une réserve naturelle qui contient une des plus importantes biodiversité dans le monde et qui est habitée par des communautés indigènes d’Amazonie, les Tagaeri, les Taromenane et les Oñamenane (des peuples indigènes qui vivent en isolement volontaire et qui font partie de la nationalité Waorani) .

dimanche 2 mai 2010

Texte adopté par la Conférence Mondiale des Peuples sur le Changement Climatique et les Droits de la Terre-Mère le 22 avril à Cochabamba, Bolivie.

Aujourd’hui, notre Terre-Mère est blessée et l’avenir de l’humanité est en péril.


Si la planète se réchauffe de plus de 2º C, comme l’implique ledit « Accord de Copenhague », il y a 50 % de chances que les dommages que subirait notre Terre-Mère soient totalement irréversibles. 20 % à 30 % des espèces seraient en danger d’extinction. De vastes étendues de forêt seraient touchées, les sécheresses et les inondations toucheraient différentes régions de la planète, les déserts s’étendraient et la fonte des pôles et des glaciers dans les Andes et l’Himalaya s’aggraverait. De nombreux états insulaires disparaîtraient et l’Afrique subirait un accroissement de la température de plus de 3º C. De même, la production d’aliments réduirait à l’échelle mondiale avec des conséquences catastrophiques pour la survie des habitants de vastes régions de la planète, et le nombre de personnes souffrant de famine dans le monde, qui dépasse déjà 1, 02 milliard, augmenterait de façon dramatique.

dimanche 18 avril 2010

Amazonie équatorienne: le pétrole menace la Réserve de Biosphère Sumaco

Réserve de Biosphère Sumaco

Le gouvernement équatorien fut un pionnier dans le développement des alternatives aux exploitations de pétrole avec son projet « Laissons le Pétrole Sous Terre » dans le Parc National Yasuni en Amazonie équatorienne. Ce projet fut établi pour protéger le Parc National des exploitations de pétrole et pour obtenir des compensations de la communauté internationale pour conserver la biodiversité et les groupes indigènes qui habitent cette zone.
Mais des zones d’une biodiversité de valeur comparable ont été cédées à des multinationales du pétrole pas loin Yasuni. Dans sa recherche de revenus, le gouvernement national a cédé Block 20, aussi connu sous le nom de Pungarayacu, pour de l’extraction de pétrole lourd. Le champ d’huile de Pungarayacu est de 146 000 hectares, incluant des zones peuplées et protégées comme la Réserve de Biosphère Sumaco.