M. Colloghan

mercredi 25 juillet 2012

Vers la gestion ouvrière dans l'usine Viomijanikí Metaleftikí à Thessalonique





 « Vous ne le pouvez pas ? Nous, nous le pouvons ! »

Avec ce slogan « ΔΕΝ ΜΠΟΡΕΙΤΕ ΕΣΕΙΣ?  ΜΠΟΡΟΥΜΕ ΕΜΕΙΣ! », les ouvriers d’une entreprise grecque (à Thessalonique) se préparent à organiser la production après que 98 % des travailleurs aient voté en assemblée générale en faveur de l’autogestion de l’usine.

Extrait de Verba-Volant.info
http://verba-volant.info/es/tesalonica-obreros-se-preparan-para-asumir-la-autogestion-de-una-fabrica/
Après l’abandon de l’usine de l’entreprise Viomijanikí Metaleftikí (Industrie minière) par sa direction, l’assemblée des travailleurs a voté en faveur de l’autogestion de l’usine et est en train de se préparer à l’assumer.

La direction de Viomijanikí Metaleftikí, entreprise de fabrication de carreaux de faïence et de matériaux de construction, filiale de Filkeram & Johnson, a abandonné son usine de Thessalonique et les travailleurs depuis mai 2011. En réponse à cette situation, les travailleurs de l’usine réclament le versement de leur dû et refusent les licenciements, ils sont en arrêt de travail depuis septembre 2011.

Le syndicat de l’entreprise Viomijanikí Metaleftikí a organisé avec les travailleurs une occupation permanente de l’usine par rotation afin d’empêcher l’enlèvement des machines par la direction ou le vol de celles-ci. La proposition du syndicat pour résoudre cette situation au point mort, puisque la direction a déclaré que l’usine ne va ré-ouvrir pour manque de fonds, est d’appliquer un système d’autogestion. Cette proposition a été votée par 98 % des travailleurs en assemblée générale. Concrètement, ils demandent que l’usine passe aux mains des ouvriers et la démission de tous les membres de la direction, de même que les employés qui ont collaborés avec l’équipe dirigeante, sans rien réclamer à la future autogestion ouvrière.

Les travailleurs appellent tous les syndicats, organisations, associations et travailleurs à se solidariser avec la lutte des ouvriers pour l’autogestion de l’usine et de les aider activement financièrement et politiquement.

Ci-dessous le communiqué des travailleurs publié après l’Assemblée générale du 11 juillet :
« La direction de Viomijanikí Metaleftikí, une filiale de Filkeram-Johnson, a abandonné l’usine et ses travailleurs depuis mai 2011. En réponse, les travailleurs de l’usine ont cessé le travail depuis septembre 2011. Le syndicat de l’entreprise a organisé une équipe de 40 ouvriers, avec pour mission (un an après la fermeture de l’usine) d’empêcher l’enlèvement des machines par les administrateurs ou le vol de celles-ci. L’ensemble des travailleurs participent également à l’Assemblée générale.

La proposition du syndicat pour échapper à ce statut-quo (alors que les administrateurs ont clairement déclaré que l’usine ne redémarrerait pas, compte tenu de l’absence de fonds) est que l’usine passe sous contrôle direct des travailleurs. Cette proposition a été adoptée par 98 % des participants à l’Assemblée générale. Plus précisément, ils ont demandé que l’usine soit transférée aux travailleurs et que tous les membres de la direction et les travailleurs participant au Conseil d’administration démissionnent sans aucune exigence vis-à-vis de la future administration ouvrière.

En ce qui concerne le capital initial, qui est indispensable pour le fonctionnement de l’usine, la proposition des travailleurs est que l’Institut national de l’emploi (OAED) leur verse par avance les allocations auxquelles ils auraient droit.

Enfin, les travailleurs de Viomijanikí Metaleftikí exigent l’introduction dans la législation d’un statut légal pour les entreprises coopératives, pour que la leur et les futures initiatives puissent disposer d’une couverture légale.

Nous, travailleurs en lutte, en dehors de l’évidente valeur que nous voyons d’être dans la lutte et les demandes exprimées par tous les travailleurs, reconnaissons également une valeur additionnelle qui se résume parfaitement dans la proposition d’autogestion. Nous pensons que l’occupation et la reprise d’activité des entreprises impulsée par les travailleurs est l’unique proposition alternative réaliste pour lutter contre l'exploitation croissante de la classe ouvrière. L’auto-organisation des usines qui ferment est l’unique proposition qui a le pouvoir de mobiliser la classe ouvrière, qui vivant sous la menace constante du chômage, ne voit plus aucun moyen de résister.

Nous savons que les difficultés auxquelles nous sommes confrontées dans la lutte pour l’autogestion de l’usine sont nombreuses, que l’Etat et le Capital s’y opposeront de toutes leurs forces dans la mesure où une victoire pourrait créer un précédent et un exemple pour n’importe quelle autre lutte dans le pays. Cependant, la question de savoir dans quelles mains se retrouve la production, se transforme aujourd’hui en une question de vie ou de mort pour une classe ouvrière qui est poussée vers le dénuement. Pour cette raison, les luttes des travailleurs qui s’orientent dans cette direction, de même que les forces solidaires, doivent se préparer à affronter l'Etat et l'employeur pour réaliser l'occupation des moyens de production et la gestion ouvrière.

Nous lançons un appel à tous les syndicats, les organisations et les travailleurs pour que s’exprime la solidarité avec la lutte des ouvriers de Viomijanikí Metaleftikí et entreprendre un soutien actif aux travailleurs à la fois financièrement et politiquement.

Assemblée ouverte : Mercredi 11 juillet 2012 au Centre de travail de Thessalonique. »

Lien : http://verba-volant.info/es/no-podeis-vosotros-nosotros-si-podemos-por-la-autogestion-de-la-fabrica-de-viomijaniki-metaleftiki-industrial

(Traduction du castillan par Richard Neuville)

Pour en savoir plus :
Mouvement pour l’Autogestion et l’Emancipation des travailleurs

¿No podéis vosotros? ¡Nosotros sí podemos!
Bajo el lema ΔΕΝ ΜΠΟΡΕΙΤΕ ΕΣΕΙΣ? ΜΠΟΡΟΥΜΕ ΕΜΕΙΣ! los obreros de una fábrica griega (en Thessaloniki) se preparan para organizar su producción después de que el 98% de los trabajadores votaran en la Asamblea General a favor de la autogestión de la fábrica.
Extraído de Verba-Volant.info

Después del abandono de la fábrica de la empresa Viomijanikí Metaleftikí (Industial Minera) por su Dirección, la asamblea de los trabajadores en ella han votado a favor de su autogestión y se están preparando para asumirla.

La Dirección de Viomijanikí Metaleftikí (Industial Minera), empresa de fabricación de azulejos y de materiales de construcción, filial de Filkeram & Johnson, desde mayo de 2011 ha abandonado su fábrica en Tesalónica y junto con ella a los trabajadores en ella. En respuesta a esto, los trabajadores de la fábrica, reclamando que se les paguen los devengados y que no se pierdan puestos de trabajo, están en interrupción laboral desde septiembre de 2011.

El sindicato de los  trabajadores en la empresa Viomijanikí Metaleftikí (Industrial Minera) ha organizado a varios trabajadores, los cuales permanecen en la fábrica por turnos, no sea que el equipamiento de la fábrica sea quitado por la Dirección o sea robado. La propuesta del sindicato para resolver esta situación en punto muerto, ya que la Dirección ha declarado que la fábrica no se va a volver a abrir por falta de fondos, es aplicar un sistema de autogestión. Esta propuesta fue votada en la Asamblea General por el 98% de los trabajadores. En concreto piden que la fábrica pase a manos de los obreros y que dimitan todos los miembros de la Dirección así como los empleados que participaron en la Junta Directiva, sin reclamar nada a la futura auto-gestión obrera.

Los trabajadores llaman a todos los sindicatos, organizaciones, asociaciones y trabajadores, a solidarizarse con la lucha de los obreros por la autogestión de la fábrica, y a ayudar de forma activa a los obreros, económica y políticamente.

Aquí os adjuntamos el comunicado (traducido) de los trabajadores después de la Asamblea del 11 de Julio
La Administración de Viomijanikí Metaleftikí, una filial de Filkeram-Johnson, ha abandonado la fábrica de la empresa desde mayo de 2011 junto con sus trabajadores. En respuesta, los trabajadores de la fábrica se han abstenido de trabajar desde septiembre de 2011. El sindicato de trabajadores de Viomijanikí Metaleftikí ha organizado un equipo de 40 obreros, con actividad hasta la fecha (un año después del cierre de la fábrica), para asegurarse de que los administradores no sacan o roban equipamiento de la fábrica. Todos los trabajadores también participan en la Asamblea General.

La propuesta del sindicato para escapar de este punto muerto (mientras los administradores han dejado claro que la fábrica no se reabrirá debido a la falta de fondos) es que la fábrica pase a ser controlada por los trabajadores, una propuesta votada por el 98% de los asistentes  a la Asamblea General. Más específicamente, solicitaron que la fábrica fuera transferida a los trabajadores y que todos los miembros de la administración y los trabajadores sentados en el consejo de administración dimitieran, sin ninguna exigencia a la futura administración obrera de la fábrica.

Con respecto al capital inicial, que es necesario para la operatividad de la fábrica, la propuesta de los trabajadores es que el Instituto Nacional de Empleo (OAED) les pague por adelantado las sumas a las que de todas formas tenían derecho.

Finalmente los trabajadores de Viomijanikí Metaleftikí exigen la introducción en la legislación de una categoría legal para empresas cooperativas, para que la suya y otras futuras iniciativas puedan tener cobertura legal.

Nosotros, en la lucha de los trabajadores de Viomijanikí Metaleftikí , aparte del evidente valor que vemos en la lucha y las demandas de todos los trabajadores, también reconocemos un valor adicionar que  se resume perfectamente en el esta propuesta de autogestión. Creemos que la ocupación y el regreso a la actividad de las fábricas por parte de los trabajadores es la única propuesta alternativa realista para encarar la explotación en aumento de la clase trabajadora. La auto-organización de las fábricas que cierran es la única propuesta que tiene la fuerza para movilizar a la clase trabajadora que, viviendo bajo la continua amenaza del desempleo, no ve la manera  de poder resistir.

Sabemos que las dificultades que encaramos en la lucha por la autogestión de la fábrica son muchas, ya que el Estado y el Capital se le opondrán con rabia, dado que una posible victoria podría crear un precedente y un ejemplo para cualquier otra lucha en el país. Sin embargo, la cuestión de en qué manos cae la producción, hoy se convierte en una cuestión de vida o muerte para una clase trabajadora empujada a la indigencia. Por esta razón, las luchas de los trabajadores que están orientadas a esta dirección, así como las fuerzas solidarias con ellas, deben ser preparadas para luchar con el Estado y la Administración (patronal) para materializar la ocupación de los medios de producción y la autogestión obrera.

Hacemos un llamamiento a todos los sindicatos, organizaciones y trabajadores para que se levanten en solidaridad con la lucha de los obreros de Viomijanikí Metaleftikí y a llevar a cabo un apoyo activo a los trabajadores tanto a nivel financiero como político.

Asamblea abierta: Miércoles, 11 de julio de 2012, a las 18:00h, en el Centro de Trabajo de Tesalónica ».


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